A boire et à manger
Le grand air, la baignade, ça creuse ! Les sandwiches, les salades, au bout d’un moment, ça lasse…
Alors, alors, qu’est-ce qu’on mange ? Des huîtres, bien sûr !
Une douzaine d’huîtres pour commencer, ça ne se refuse pas !
Avec du pain de campagne, du beurre frais et un coup de vin blanc par dessus. Du Blanc marine de pays charentais, bien sûr, clair, un peu sec et juste assez frappé pour embuer le verre…
L’assiette est là, devant soi, les huîtres diposées en corolle dans leur écrin de nacre, et c’est la mer entière qui s’offre dans une vague de plaisir. Si les huîtres produites sur le rivage atlantique charentais sont incomparables, il est admis que les belles vertes du bassin ostréicole de « Marennes- Oléron » en sont les reines.
PERLES DE CLAIRES
Réduire l’huître à sa définition scientifique de mollusque acéphale ostréidé de la famille des bivalves lamellibranches n’est somme toute pas très appétissant.
On poussera donc l’enquête pour découvrir que ces bestioles affectionnent les côtes rocheuses océaniques et la proximité des estuaires.
Les vestiges et les écrits anciens, apprend-on en outre, prouvent que les huîtres constituaient un mets recherché depuis l’Antiquité. Sur les côtes charentaises, le domaine de l’huître s’étend de l’embouchure de la Gironde à la baie de l’Aiguillon, correspondant à l’estuaire de la Sèvre niortaise. Au coeur de cette zone, le bassin de Marennes-Oléron se situe entre les îles et le continent, au débouché de la Seudre et de la Charente. Les huîtres, jadis récoltées à l’état sauvage, sont aujourd’hui cultivées avec art par l’ostréiculteur, dans un incessant va-et-vient des parcs à la cabane.
Le naissain, collecté en juillet dans la mer, entame, sous surveillance, son cycle de croissance.
Semées ou plutôt « éparée s» dans les parcs, les huîtres se développent pendant deux ans avant d’être placées en claires.
A l’origine, les claires sont d’anciens marais salants convertis en bassins d’affinage. C’est la durée de séjour des huîtres et leur concentration dans les bassins qui déterminent leur catégorie :
claires, fines de claires ou spéciales.
COGNAC ET PINEAU : SANTÉ, LES ANGES !
A l’apéritif
Le cognac « tendance » se consomme aujourd’hui à l’heure de l’apéritif. Il s’agit d’un cognac jeune, servi sur glace, avec de l’eau pétillante ou un cocktail de jus de fruits. Le pineau est une spécialité charentaise composée de moût de raisin frais, auquel l’apport d’eau-devie de cognac arrête la fermentation. Blanc ou rosé, le pineau se boit frais.
Le terroir d’appellation du cognac s’étend sur l’ensemble de la Charente-Maritime, où les vignes sont cultivées depuis l’époque gallo-romaine. Plus tard, les Hollandais et les Anglais, qui apprécient le petit vin des pays de Charente, imaginent de le « brûler » pour le conserver. La pratique de la distillation, courante dès la fin du XVIe siècle, est améliorée par les viticulteurs charentais qui, devenus maîtres de l’alambic, mettent au point le principe de la double chauffe.
A l’apéritif Le cognac « tendance » se consomme aujourd’hui à l’heure de l’apéritif. Il s’agit d’un cognac jeune, servi sur glace, avec de l’eau pétillante ou un cocktail de jus de fruits. Le pineau est une spécialité charentaise composée de moût de raisin frais, auquel l’apport d’eau-de vie de cognac arrête la fermentation. Blanc ou rosé, le pineau se boit frais. Mais l’eau-de-vie qui perle goutte à goutte du serpentin n’est pas encore du cognac. Il lui faut encore vieillir des années en fûts de chêne, à l’ombre des chais noircis par un champignon microscopique.
Le cognac qui se bonifie en vieillissant laisse échapper dans l’atmosphère une part de ses vapeurs d’alcool. C’est cette part, dévolue de bon gré aux anges, qui confère son âme au cognac.